Les transepts

Le transept nord

 peinte en 1879De l'abbatiale romane consacrée en 1121, subsiste la façade nord du transept. A l'intérieur un très beau chapiteau roman a été conservé sur le mur ouest : il est orné de deux lions allongés sur l'astragale, les lions représentent une figure du Christ ressuscité.

En 1866, la chapelle paroissiale (correspondant au transept) est agrandie par l'architecte Jean Ballereau,  en ouvrant un arc dans le mur séparant les deux chapelles voisines du croisillon nord de façon à obtenir une petite nef parallèle à la nef centrale. 
Sur le mur sud, (au-dessus des plaques commémoratives) est accrochée la toile "Le Rosaire", classée en 1982, elle provient de l'ancienne église paroissiale St Mathurin. elle a été recemment restaurée en 2011 par l'atelier Buti.

L'autel de la chapelle de la Vierge, exécuté en 1874, est de style néogothique, en bois recouvert de feuilles d'argent. Le bas relief en bronze présente le prophète Isaïe, l'Annonciation, saint Jean. 

Sur le mur nord à côté de l'autel de la Vierge, une toile monumentale de Cécile Cormier peinte en 1879 représente le Don du Rosaire à St Dominique. Oeuvre protégée, elle a été restaurée par la DRAC des Pays de Loire en mai 2022.


Le vitrail derrière l'autel décrit la vie de Marie et de Jésus.

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Le transept sud

La restauration récente (2012) fait réapparaître le transept dans l'esprit qui a guidé son aménagement par Leysner en 1770. Les gypseries ont retrouvé leur éclat, l'autel a été reculé et replacé sur son emmarchement primitif.

Face à l'autel, le confessionnal, surmonté du cénotaphe de Nicolas Nivelle (archidiacre, neveu de Mgr Pierre Nivelle, 2ème successeur de Richelieu), a été également entièrement restauré.

La restauration du dallage a permis des découvertes archéologiques importantes.

Fouilles 2012

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La Déposition de croix de Lubin Baugin

Lubin Baugin, est né à Pithiviers vers 1612, et décédé à Paris en 1663. En 1636, il part pour Rome où il restera plusieurs années. A son retour d’Italie, Lubin Baugin reçoit des commandes de plus en plus prestigieuses parmi lesquelles on peut citer plusieurs tableaux pour la cathédrale Notre-Dame de Paris, trois seuls sont conservés. C’est à cette période que nous pouvons rattacher la Descente de croix de Luçon, œuvre de grandes dimensions (H. 386 cm ; L. 291 cm)

Lubin Baugin prête, dans le tableau de Luçon, une attention particulière à l’action et aux gestes, dans une scène d’une grande intensité dramatique. Tous les personnages sont en mouvement, sauf Marie, habillée d’un manteau bleu, dont le regard s’élève vers le ciel. Joseph d’Arimathie et Nicodème descendent le corps du Christ tandis que saint Jean se prépare à lui laver les pieds. Trois femmes étalent le linceul au sol formant un premier plan très marquant. Aucun personnage ne regarde le spectateur, renforçant l’émotion forte transmise par l’œuvre. 

La toile a été restaurée par l'atelier de Patrick Buti en 2004

Commentaire d'Yves Viollier